L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Deux langues pour mieux apprendre
Si parler deux langues dès son plus jeune est déjà un atout en soi, le bilinguisme précoce permettrait de surcroît d'acquérir une technique d'apprentissage des langues plus efficace. Selon une étude publiée ce jeudi dans Science, les enfants exposés à deux langues dès leur naissance développeraient des stratégies plus souples que leurs homologues monolingues pour assimiler la structure des mots.
C'est en constatant que les enfants élevés dans des foyers bilingues arrivaient à apprendre deux langues aussi rapidement que les enfants n'en apprenant qu'une seule qu'Agnès Kovacs et Jacques Mehler, de l'International School for Advanced Studies de Trieste ont eu la puce à l'oreille. « Vers 1 an, les enfants prononcent leurs premiers mots et aux alentours de 18 mois ils arrivent à prononcer environ 50 mots, qu'ils soient bilingues ou non », insistent les auteurs. Forts de cette constatation, ces chercheurs italiens se sont entourés d'enfants d'un an bilingues ou non. Leur objectif ? Comprendre comment ces enfants appréhendent la structure des mots.
Pour ce faire, l'équipe d'Agnès Kovacs a fait écouter à ces marmots des mots de trois syllabes de deux structures différentes. D'une part, des mots du genre lo-ba-lo (ABA) et d'autre part lo-lo-ba (AAB). Juste après avoir prononcé un mot, un jouet apparaissait à gauche si le mot présentait une structure AAB et à droite s'il avait une structure ABA.
Après quelque temps, les enfants ne voyaient plus de jouet sur les écrans et étaient confrontés à des mots qu'ils n'avaient pas entendus précédemment. Mais ceux-ci présentaient toutefois la structure AAB ou ABA. L'idée étant que si les bambins avaient assimilé la structure des mots ils regarderaient vers l'écran correspondant à la bonne structure.
Résultat : les enfants bilingues regardent quasi systématiquement le bon écran. Une performance que les enfants monolingues ne parviennent pas à réaliser. « Cette étude suggère que l'exposition à plusieurs langues peut rendre les enfants plus souples dans l'apprentissage des structures linguistiques », concluent les auteurs. Une particularité qui leur sera vraisemblablement utile dès qu'ils seront confrontés à une nouvelle langue.