L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Ténosynovite des tendons fléchisseurs de la main à l’IRM : un indicateur précoce de PR ?
L’objectif de cette étude était d’apprécier la valeur de l’IRM de la main et du poignet dans le diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde. L’IRM a été évaluée en tant que facteur autonome, puis en association aux critères ACR de la polyarthrite, ainsi qu’aux marqueurs biologiques immunologiques.
Pour cela, 99 patients (31 hommes et 68 femmes ; d’âge moyen de 46 ans) suivis pour polyarthrite débutante indifférenciée ou suspects de polyarthrite rhumatoïde, mais dont les radiographies étaient normales, ont été sélectionnés. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) nucléaire des mains et poignets, réalisée chez tous les patients a été rétrospectivement revue afin d’identifier pour chaque patient la présence de synovites, ténosynovites et/ou d’érosions osseuses sous chondrales. Le diagnostic clinique définitif (origine rhumatoïde ou non) a été posé par un rhumatologue après 6 à 41 mois de suivi. Les données cliniques (données démographiques et d’examen) et biologiques (facteur rhumatoïde, FAN, CRP, anticorps anti-CCP) ont été collectés pour chaque patient.
Cinquante huit patients ont finalement été étiquetés de façon certaine comme « polyarthrite rhumatoïde » et les 41 patients restants ont été inclus dans le groupe des « polyarthrites non rhumatoïdes ». L’analyse statistique appliquée aux paramètres IRM seuls a identifié la ténosynovite des tendons fléchisseurs comme étant l’atteinte la plus performante vis à vis du caractère rhumatoïde ou non de la polyarthrite (sensibilité=60 % ; spécificité=73 %). En incluant les critères ACR de la polyarthrite rhumatoïde dans cette analyse, c’est l’association « facteur rhumatoïde – ténosynovite des fléchisseurs à l’IRM » qui est apparue la plus performante (sensibilité=83 % ; spécificité=63 %), et en combinant les paramètres biologiques (anticorps anti-CCP, FAN, CRP), et les données IRM, l’analyse statistique a mis en évidence une supériorité de l’association « anticorps anti-CCP-ténosynovite des fléchisseurs » comme facteur prédictif positif de l’origine rhumatoïde de la polyarthrite (sensibilité=79 % ; spécificité=73 %).
Finalement, cette étude met en exergue la valeur prédictive certaine de la ténosynovite des fléchisseurs détectée à l’IRM vis à vis de l’origine rhumatoïde d’une polyarthrite débutante. Cette valeur prédictive augmente encore lorsque ces anomalies IRM sont associées à des perturbations immunologiques : présence d’anticorps anti-CCP, ou à défaut, présence de facteur rhumatoïde.
Des études prospectives portant sur un échantillon plus large de patients restent toutefois nécessaires à la confirmation de ces résultats.
Eshed I et coll. : Tenosynovitis of the flexor tendons of the hand detected by MRI : an early indicator of rhumatoïd arthritis. Rheumatology 2009 ; 48 : 887-891.