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Migraine et hypothalamus : des relations hautement suspectes |
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Si le primum movens de la pathologie migraineuse reste inconnu, la structure complexe et les connexions multiples de l’hypothalamus lui confèrent a priori un rôle important dans le déroulement du processus de ce type de céphalalgies.
Cette formation cérébrale ne pèse que 4 grammes mais ont sait qu’elle commande des fonctions très diverses : système endocrinien, activité sympathique et parasympathique, intégration somato-psychique, horloge biologique, sans oublier une participation importante à la nociception …
Or, l’ensemble de ces opérations peut être évoqué lors de l’analyse de la pathologie migraineuse, si complexe et, d’ailleurs, l’imagerie fonctionnelle a mis en évidence une activation hypothalamique, non seulement dans les céphalalgies trigéminales mais également au cours de la crise de migraine.
La prévalence féminine de cette affection et la fréquence de sa survenue à J2 ou J3 de la période menstruelle sont sans doute liées à la sécrétion de LH- RH, sous contrôle hypothalamique. De même, les différentes manifestations annonçant la crise (faim, soif, fatigue, bâillements, sensation d’oppression, augmentation de la diurèse…) peuvent être rapportées à des fonctions hypothalamiques. Ces prodromes ont une valeur sémiologique puisqu’une étude de 2003, sur 97 patients, a confirmé qu’ils permettaient à ces migraineux de prédire 72 % de leurs accès. Des liens entre fréquence des crises, migraine chronique et obésité, par l’intermédiaire de la leptine, ont également été décrits. Plusieurs essais ont aussi prouvé l’existence d’une hyperactivité des nerfs parasympathiques, qui explique, par exemple, la vasodilatation des vaisseaux des méninges.
Bien évidemment, le rôle capital de l’hypothalamus dans les relations psycho-somatiques ne peut être omis. La persistance habituelle des réponses au stress n’est sans doute pas étrangère au fait que la crise soit susceptible de se déclencher pendant, mais aussi après l’événement traumatisant.
La part de l’hypothalamus dans la détermination des rythmes circadiens est fondamentale, d’où son implication vraisemblable dans la périodicité des migraines ainsi que dans les troubles du sommeil souvent observés chez les migraineux, dans les algies vasculaires de la face et les névralgies trigéminales.
De plus, des anomalies de sécrétion de la mélatonine, actrice incontournable de l’activité du système circadien, par l’intermédiaire de l’axe hypothalamo- épiphysaire, ont été décrites et les preuves de l’intrication des pathologies migraineuse et circadiennes ne manquent pas. Certains complexes, souvent associés à la mise en route des rythmes biologiques, comme les systèmes orexinergique et histaminergique représentent d’autres cibles d’étude, d’autant qu’ils sont également impliqués dans des mécanismes d’antinociception, également sous contrôle hypothalamique. En effet, cette dernière fonction est connue et bien étayée, chez l’homme comme chez l’animal, puisque, dans cette structure hypothalamique, ont été localisés plusieurs peptides opioïdes et qu’il apparaît que l’analgésie obtenue par électrostimulation profonde de cette formation relève du système opioïde.
L’analyse des différentes fonctions de l’hypothalamus en relation avec la migraine progresse mais est loin de son terme et l’on ne sait pas encore non plus si les crises résultent d’une stimulation directe ou de troubles de la modulation d’autres fonctions sous son contrôle.
JIM
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