L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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une autre source de maladies respireatoires!
Les pommeaux de douche offrent un milieu idéal pour une bactérie responsable de pathologies respiratoires. Faire couler l'eau avant de se mettre sous la douche permet de limiter la contamination pour les personnes à risque
Attribuée à Merry Delabost, médecin-chef de la prison de Bonne-Nouvelle à Rouen, l'invention de la douche devait permettre une meilleure hygiène aux détenus et s'est très vite immiscée dans la salle de bain de Monsieur et Madame Tout-le-monde.
Outre l'aspect hygiénique, la douche est aujourd'hui également considérée comme un « lieu de détente », mais elle ne dévoile pas la présence de tous ses occupants au premier coup d'œil. Une étude américaine publiée dans les Annales de l'Académie américaine des sciences révèle que les pommeaux de douche peuvent être des refuges de choix pour une bactérie potentiellement pathogène : Mycobacterium avium. Ce type de bactéries est responsable de pathologies respiratoires. Elles manifestent leur pouvoir pathogène principalement chez des personnes à risque telles que les femmes enceintes, les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est diminué.
« Il n'est pas surprenant de retrouver des bactéries dans l'eau de distribution, indique le professeur Norman Pace de l'Université du Colorado, premier auteur de cette étude. Mais nous avons découvert que des mycobactéries de type non tuberculeuses pouvaient s'amasser à l'intérieur des pommes de douche, formant ainsi un fin biofilm », poursuit le scientifique. Mettre le visage sous l'eau dès l'ouverture du robinet exposerait donc l'utilisateur à une forte « dose » de ces bactéries.
Faire évacuer l'ennemi
Jusqu'ici, seule la mise en culture de cellules avait été utilisée pour tenter de déterminer quels pathogènes colonisaient les pommeaux de douche, « or cette technique ne permet pas de déceler la majorité des bactéries », précise Norman Pace. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont tamponné l'envers des pommeaux afin d'obtenir un échantillon à partir duquel ils ont extrait l'ADN des micro-organismes. Grâce à la technique de PCR (polymerase chain reaction), les chercheurs ont multiplié ces fragments d'ADN de façon à pouvoir détecter et identifier les pathogènes.
Pas de quoi bannir la douche pour autant ! Selon les auteurs, les pommeaux en métal sont moins susceptibles d'héberger les intrus débusqués par la présente étude que ceux en plastique. Et laisser couler l'eau une minute avant de se doucher devrait suffire à limiter le risque de contamination.