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Vers un vaccin contre les infections urinaires |
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Des chercheurs américains ont obtenu des résultats intéressants sur des souris.
Les millions d'hommes, et surtout de femmes, qui souffrent d'infections urinaires vont-ils pouvoir bénéficier bientôt d'une protection vaccinale ? Des chercheurs de l'Université du Michigan (États-Unis) publient vendredi dans la revue PLoS Pathogens les résultats prometteurs obtenus sur des souris chez qui ils ont suscité une forte résistance immunitaire contre la bactérie Escherichia coli, principale responsable de ces pathologies particulièrement invalidantes.
Aux États-Unis, 53 % des femmes et 14 % des hommes en sont victimes au moins une fois dans leur vie. Une proportion sensiblement équivalente en France où, selon le Dr Sophie Conquy, urologue à l'hôpital Cochin, à Paris, «environ un tiers des femmes concernées souffrent de formes récidivantes» (à partir de trois infections par an).
Pour tenter de lutter contre ce fléau, l'équipe dirigée par le Dr Harry Mobley a d'abord passé au crible pas moins de 5 379 protéines bactériennes susceptibles d'induire une réponse immunitaire. Sur les six substances retenues comme candidats vaccins et injectées par voie nasale à des souris, trois ont permis à ces petits rongeurs de ne pas contracter d'infection. Les chercheurs américains ont établi que ces protéines ciblent des récepteurs du fer situés à la surface de la bactérie et qui jouent un rôle crucial dans la propagation de l'infection. Surtout, la réponse immunitaire est induite aussi bien dans la muqueuse nasale, où l'injection est pratiquée, que dans celle de l'appareil urinaire.
Des essais sur des volontaires humains envisagés
L'équipe du Dr Mobley, qui a également montré que ses candidats vaccins sont efficaces sur plusieurs souches d'E. coli, envisage maintenant de procéder à des essais cliniques de phase 1 sur des volontaires humains. En cas de succès, il faudra attendre encore plusieurs années avant qu'un vaccin soit disponible.
«Nous sommes évidemment très demandeurs, mais il ne faut pas que ce vaccin entraîne d'effets indésirables», souligne le Dr Conquy. En effet, si elles sont très invalidantes pour les patients en termes de qualité de vie, les infections urinaires ne sont pas des pathologies graves ou mortelles, comme le tétanos ou la grippe. Pas question, donc, de faire prendre aux malades le moindre risque.
D'un autre côté, les urologues sont relativement démunis face à cette pathologie contre laquelle il n'existe pas encore de traitement miracle. La prise en charge s'articule autour de deux volets : des conseils d'hygiène et de diététique, suivis, en cas d'échec, d'une éventuelle antibiothérapie préventive. Mictions régulières, boisson abondante, lutte contre la constipation sont les premières actions à entreprendre. La toilette intime doit également être légère «avec du savon et de l'eau mais sans désinfectant, car on élimine la bonne flore bactérienne», explique le Dr Conquy. À noter enfin que les infections urinaires ne sont pas sexuellement transmissibles mais peuvent, en revanche, être induites par l'acte sexuel en favorisant la migration des bactéries de l'intestin, où elles vivent en temps normal, vers l'appareil urinaire.
lefigaro
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