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La tique pourrait devenir la meilleure amie de l'homme |
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La salive du parasite contient une substance qui empêche la formation des caillots sanguins.
Qui l'eût cru : la tique, cet horrible petit parasite vecteur de plusieurs maladies chez l'homme et chez les animaux pourrait se transformer en bienfaiteur de l'humanité. Car d'après les travaux de chercheurs belges de l'Université libre de Bruxelles (publiés dans la revue The Journal of Experimental Medicine, sa salive s'est révélée étonnamment riche en molécules anticoagulantes et anti-inflammatoires. D'où l'espoir d'exploiter ces substances pour prévenir la thrombose veineuse profonde, les accidents vasculaires cérébraux ou les embolies pulmonaires.
Les tiques sont des acariens «géants» (des arthropodes de la classe des arachnides) atteignant de un à trois centimètres de long. Elles se nourrissent du sang de l'homme ou des vertébrés (y compris les lézards ou les serpents). Et il est très courant de ne même pas sentir une tique se fixer sur sa peau. Seule la palpation révèle sa présence. C'est qu'elles ont développé, au cours de l'évolution, des stratégies dignes des meilleurs concepts médicaux, mêlant produits anesthésiques,anti-inflammatoires et anticoagulants.
C'est comme cela que la tique peut tranquillement s'installer sur l'épiderme. Elle dispose de petites griffes qui lui permettent de se déplacer pour trouver un endroit qui lui convienne. Puis elle déploie son rostre, une sorte de petite seringue avec laquelle elle va doucement injecter sa salive dans la peau. En commençant par quelques anesthésiants. En quelques heures, son rostre est complètement et solidement enfoncé dans l'épiderme. Elle secrète également une sorte de colle biologique qui va encore mieux l'ancrer sur sa proie.
Utiliser un «tire-tique»
Une fois bien installée, sa salive libère des substances lui permettant d'échapper au système immunitaire de son hôte (anti-inflammatoires), des substances anticoagulantes pour que le sang reste liquide et qu'elle puisse s'en repaître, et des substances insensibilisant le système nerveux. Elle devient donc invisible aux lignes de défense de l'organisme.
L'équipe du Dr Edmond Godfroid a ainsi pu isoler une protéine, baptisée Ir-CPI (qui regroupe le nom de la tique et l'action de la molécule) aux propriétés antithrombotiques. Ce composé empêche la formation de caillots sanguins, sans pour autant agir sur les systèmes très complexes de la coagulation. «Nous avons commencé par travailler sur la maladie de Lyme, une des plus importantes maladies transmises par les tiques, explique Edmond Godfroid. Puis nous avons obliqué sur l'analyse du contenu de la salive de la tique et sur ses propriétés quant aux modulations de la réponse immunitaire. C'est comme cela que nous avons découvert cette protéine. Nous avons isolé son gène et cette substance est maintenant produite à grande échelle, clonée dans des bactéries.»
Une petite société, Bioxodes, est en cours de formation pour mener des essais cliniques. «Les premiers tests sont en cours. Mais le processus complet sera long», prévient Edmond Godfroid.
En attendant, mieux vaut vérifier, après une promenade, qu'aucune tique ne s'est invitée sur soi. En cas de piqûre, il ne faut ni l'arracher ni utiliser éther ou alcool. L'idéal est d'avoir un «tire-tique» qui va, par un mouvement de rotation, décoller le rostre en évitant qu'il reste dans la peau et que la bête n'injecte, par régurgitation, plus de substances nocives et de parasites dans l'organisme de son hôte. Et toc.
Le figaro
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