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Les inhibiteurs de la neuraminidase raccourcissent la durée de la grippe. Mais encore ? |
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La Direction Générale de la Santé vient de recommander la prescription systématique d’un traitement anti-viral chez les patients présentant les symptômes de la grippe, sans obligation de prélèvement naso-pharyngé préalable, ainsi qu’un traitement préventif pour les personnes à risque ayant été en contact étroit avec un malade. Hasard des publications et pandémie grippale oblige, c’est précisément le moment où la revue Cochrane publie une méta-analyse sur les effets des inhibiteurs de la neuraminidase et sur la pharmacovigilance.
L’étude ne prend en compte que les essais randomisés, contrôlés contre placebo chez des patients adultes n’ayant pas de pathologie associée. Il s’agit de la mise à jour d’un travail publié en 2005.
Administrés dans les 48 heures suivant le début des symptômes de grippe saisonnière, les inhibiteurs de la neuraminidase réduisent la durée de la maladie, qui passe en moyenne de 4 jours à 3,3 jours selon un hazard ratio de 1,2. Aucun essai comparatif n’a été retrouvé dans la littérature, attestant de cet effet sur les symptômes de la grippe aviaire A/H5N1 ou de la grippe A/H1N1, mais les auteurs considèrent qu’il est raisonnable d’étendre ces conclusions à ces deux formes de grippe pandémique.
Les données sur l’intérêt de l’oseltamivir (Tamiflu) en prévention des complications de la grippe sont par contre jugées confuses par les auteurs de l’étude. La méta-analyse qu’ils avaient réalisée en 2005 avait conclu à son efficacité, mais une polémique était née à l’époque quant à la méthodologie, et jusqu’à présent les points litigieux (biais de publication) n’ont pas pu être éclaircis, obligeant à émettre des réserves sur la preuve de cette efficacité.
Concernant l’utilisation de l’oseltamivir et du zanamivir pour limiter la propagation de l’infection, les différentes données permettent de conclure que cet effet est limité. Ils n’est toutefois pas déraisonnable de les préconiser dans cette indication en cas de pandémie sévère, mais à condition de les associer à des mesures physiques.
L’autre objectif de la méta-analyse était de faire le point sur les effets indésirables de ces molécules, et là aussi persistent quelques interrogations. Non pas tant sur les effets secondaires bénins, principalement les nausées induites par l’oseltamivir, que sur les effets secondaires plus graves et notamment neuro-psychiatriques évoqués dans certaines bases de pharmacovigilance, mais trop rares pour permettre des conclusions formelles.
Si cette revue Cochrane met en relief quelques évidences sur l’intérêt des inhibiteurs de la neuraminidase dans le traitement de la grippe, ses auteurs souhaitent que de grands essais randomisés indépendants viennent lever les incertitudes qui demeurent. L’une des difficultés rencontrée dans les essais thérapeutiques est de distinguer l’efficacité en contexte expérimental (efficacity) de l’efficacité réelle, dans « la vraie vie » (efficiency), quand il est impossible de distinguer les vraies grippes des syndromes grippaux, provoqués par des virus non sensibles aux inhibiteurs de la neuraminidase.
Dr Roseline Péluchon, JIM
Jefferson T et coll. : Neuraminidase inhibitors for preventing and treating influenza in healthy adults: systematic review and meta-analysis. BMJ 2009;339:b5106 |
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