L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Le café est-il mauvais pour le cœur ?
Question fondamentale au vu de l’importance de la consommation de café sur terre, l’existence d’un possible lien entre consommation de café et risque de survenue d’une cardiopathie ischémique (CI) n’a jamais vraiment pu être tranché malgré de nombreuses études malheureusement contradictoires. Les études cas contrôles ont en effet penché vers une réponse positive et les observationnelles vers une réponse négative. Une première méta-analyse avait tenté d’y voir plus clair mais en omettant onze études. Une deuxième, qui cette fois s’est voulue complète, a donc été mise en place.
Les 21 études de cohorte indépendantes prospectives publiées entre 1966 et 2007 ont été incluses. Elles représentent 15 599 cas obtenus à partir de 407 086 participants. L’ensemble des comparaisons ont été effectuées avec un groupe à consommation faible (< une tasse/jour aux États-Unis, 2 en Europe).
Les risques relatifs de présenter une CI que l’on appartienne à un groupe à consommation modérée (1-3 ou 3-4 t/j), moyenne (4-5 ou 5-6 t/j) ou élevée (x05;6 ou x05;7 t/j) ont été respectivement de 0,96, 1,04 et 1,07 (p non significatif). Par ailleurs une consommation modérée de café a réduit significativement le risque de CI chez les femmes (RR 0,82, p<0,001) et chez les sujets des deux sexes suivis au plus dix ans (RR 0,87, p=0,001).
Les résultats de cette méta-analyse sont donc rassurants pour les consommateurs de café qui peuvent continuer de s’adonner à cette boisson sans remords.
Dr Benoît Tyl? JIM
Wu JN et coll. Coffee consumption and risk of coronary heart diseases: A meta-analysis of 21 prospective cohort studies. Int J Cardiol., 2009 ; 137 : 216–225