Pseudo:    Mot de passe:   
center-left.png center-right.png
American Journal GPMD
Santé Magazine
blue-btm-left.png blue-btm-right.png
Derniers Articles
  • Apnées du sommeil - Complicatio...

    mercredi 28. octobre 2015

    Fibrillation auriculaire

  • Asthme - Activités physiques - HRB

    samedi 19. septembre 2015

    L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.

  • Aliments épicés et Mortalité

    samedi 15. août 2015

    Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.

  • Tabagisme passif - Vaisseaux - I...

    mercredi 22. juillet 2015

    Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...

  • Appendicite: Chirurgie ou Antibi...

    dimanche 28. juin 2015

    Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC

  • Personnes âgées - Maison médical...

    mardi 9. juin 2015

    Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.

  • Sauna - Complications

    jeudi 23. avril 2015

    Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes

  • Cyclisme - Bénéfices cardiovascu...

    mercredi 11. mars 2015

    Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)

  • Grippe - Infection - Immunité - ...

    lundi 2. mars 2015

    Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.

  • BIE OLIE Adolescents

    dimanche 15. février 2015

    Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.

blue-btm-left.png blue-btm-right.png
Photothèque
Dr Ryad
Dr Ryad
Photos MedeSpace
blue-btm-left.png blue-btm-right.png
Derniers commentaires
Actualités
Une nouvelle session ...
[youtube]jHKASzcm1lw[/...
@maggy Le score de Mac...
C est bien de nous inf...
C'est trop génial! j' ...
Articles
bjr afin de finaliser ...
J'arrive po à le telec...
Voilà encore un autre ...
Les ratios obtenus apr...
donc pas de viagra
Photos
C est une complication...
y a pas d'explication....
quelle est la conduite...
je pense que la chalaz...
l'indicatio à cette t...
blue-btm-left.png blue-btm-right.png
Sondage
Vous préférez les formations MedeSpace





Vous devez être connecté(e) pour voter.
blue-btm-left.png blue-btm-right.png
Utilisateurs en ligne
bullet.gif Invités en ligne : 1284

bullet.gif Membres en ligne : 0

bullet.gif Membres enregistrés : 5,082
bullet.gif Membre le plus récent : abderahmene
blue-btm-left.png blue-btm-right.png
blue-btm-left.png blue-btm-right.png
Les médecins endurcis à la douleur
Recherches médicales

Une étude montre que les praticiens ont appris à gérer leurs émotions pour garder la maîtrise de la situation.

On pourrait croire que les médecins sont des êtres totalement insensibles, eux qui confrontés à la maladie, à la souffrance, à la douleur et parfois à la mort, gardent leur sang-froid. Des chercheurs viennent de se pencher sur la manière dont les médecins ressentent la douleur de leurs patients. En réalité, ces travaux montrent que les praticiens ont appris à gérer leurs émotions au fil des années. Et que cela est devenu un automatisme. Ces travaux réalisés par le neurobiologiste Jean Decety de l'Université de Chicago aux États-Unis avec des chercheurs de l'Université nationale Yang Ming à Taïwan sont publiés dans la revue NeuroImage.

Ces mêmes chercheurs avaient déjà montré que certaines zones du cerveau s'activent lorsque nous voyons un traitement douloureux appliqué à une autre personne. Ces zones du circuit de la douleur recoupent en partie celles mobilisées lorsque nous éprouvons nous-mêmes cette douleur : difficile par exemple de rester de marbre à l'image d'une piqûre donnée à autrui. Les médecins doivent cependant garder leur sang-froid pour éviter d'inquiéter inutilement leurs malades - ce qui aurait pour effet d'augmenter encore leur douleur - et pour conserver la concentration qui leur permettra de trouver le meilleur traitement à donner. «Nous avions déjà montré que certaines zones, dans le cortex préfrontal notamment, s'activent uniquement chez les médecins face à la douleur d'autrui et que cela était causé par un contrôle spécifique de leurs émotions, précise Jean Decety. Restait à savoir si cette régulation s'exerçait dès la perception ou si elle était le résultat d'un contrôle cognitif plus tardif de la part du cerveau.»

Pour le mesurer, les chercheurs ont présenté à une trentaine de personnes, des médecins ou des personnes «témoins» n'appartenant pas au secteur médical, des images de personnes piquées. Au même moment, la réaction électrique la plus précoce de leur cerveau était mesurée par électroencéphalo-gramme. Une différence, immédiate, est alors apparue : le signal de la perception de la douleur chez autrui qui est détecté après un dixième de seconde faisait défaut chez les médecins. Ce signal, qui était aussi proportionnel à la douleur estimée chez autrui, n'était paradoxalement plus induit chez des personnes habituées à travailler avec des personnes souffrantes. «Ce contrôle implicite très précoce de l'empathie des médecins est probablement acquis au cours des études médicales puis de l'expérience clinique», commente Jean Decety. Le contrôle inconscient de la perception de la douleur développé auprès des malades évite de manière très précoce au professionnel une perturbation émotionnelle au moment où il doit être efficace.

Nécessité d'agir

Ce résultat pourrait permettre d'expliquer pourquoi les médecins ont été si souvent accusés d'être insensibles à la souffrance de leurs patients et pourquoi cette douleur a été si longtemps négligée par la médecine. La nécessité d'agir impose en contrepartie au praticien un contrôle très élevé de ses réactions émotionnelles. Et si le médecin soigne un proche ? «On peut alors s'attendre à un résultat différent estime Jean Decety, car notre cerveau s'adapte aux contextes sociaux.» Dans ce cas il lui sera plus difficile de maîtriser l'excitation inconsciente de ses émotions.

C'est sans doute une des raisons pour lesquelles il est conseillé aux praticiens de ne pas soigner directement leurs proches. L'étude ne s'est pas intéressée à la douleur morale ressentie par les médecins, face à des situations tragiques, de maladie grave, de handicap ou de décès vécus par leur patient. On sait dans la pratique courante que certains médecins participent à des groupes de parole pour libérer la tension liée aux moments difficiles à gérer.

lefigaro.fr
purple-btm-left.png purple-btm-right.png
Commentaires
Aucun Commentaire n'a été publié.
purple-btm-left.png purple-btm-right.png
Publier un Commentaire
Connectez-vous pour publier un Commentaire.
purple-btm-left.png purple-btm-right.png
Evaluation
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.

Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.

Aucune évaluation publiée.
purple-btm-left.png purple-btm-right.png
blue-btm-left.png blue-btm-right.png
Participer sur MedeSpace
bullet Nouveaux Posts
bullet Mes récents posts
bullet Mes derniers sujets

Imprimer la page en PDF
___________________
bullet Postez une vidéo
bullet Postez un site médical
bullet Postez une Photo
bullet Postez un Article
bullet Postez une Actualité

Devenez MedeSpacien
blue-btm-left.png blue-btm-right.png
MedeSpace FM
La radio Publique santé

Vous avez oublié votre mot de passe?



blue-btm-left.png blue-btm-right.png
Résidanat 2015
annales pour le concours de residanat
- Numéro 01
- Numéro 02
- Numéro 03
- Numéro 04
- Numéro 05
- Numéro 06


blue-btm-left.png blue-btm-right.png
centerb-left.png centerb-right.png
center-left.png center-right.png
centerb-left.png centerb-right.png