L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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L’IRM au sodium
L’Imagerie par Résonnance Magnétique est utilisée depuis les années 80 pour observer les tissus mous de l’organisme et notamment le cerveau. Elle est basée sur l'excitation des noyaux d'hydrogène portés par les molécules d'eau présentes dans tout le corps. Mais notre organisme contient de nombreux autres atomes qui peuvent être excités de la même manière et fournir des images différentes.
Des chercheurs français, du Centre de résonance magnétique biologique et médicale (CRMBM, CNRS/Université de la Méditerranée), en collaboration avec le CHU de La Timone à Marseille et le Centre d'exploration métabolique par résonance magnétique, ont mis au point une technique reposant sur le sodium.
Chez l'Homme, cet atome joue un rôle primordial dans les processus de dégénérescence de l'axone, qui constitue la fibre nerveuse du neurone. Ces phénomènes interviennent dans plusieurs pathologies neurologiques comme la sclérose en plaques, l'épilepsie ou la maladie d'Alzheimer. D'où l'idée de cartographier le sodium au sein de l'axone, et plus largement dans le cerveau.
La chose est loin d'être aisée, car le sodium est beaucoup moins sensible que l'hydrogène (le signal émis est 20000 fois plus faible). Les, chercheurs ont du utiliser l'équipement de dernière génération du CEMEREM et mettre en place de nouveaux protocoles d’interprétation pour obtenir des images utilisables.
Seuls cinq centres de recherches ont très récemment réussi à maîtriser l'IRM cérébrale du sodium chez l'Homme : il s'agit de quatre équipes américaines et d'une allemande. Désormais, la France bénéficie elle aussi d'une expertise en la matière.
À l'avenir, l'IRM cérébrale du sodium pourrait permettre de mieux comprendre les phénomènes en jeu dans les maladies neurologiques.