L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082 Membre le plus récent : abderahmene
De nouveaux anticorps pour expliquer le psycholupus
Dans le domaine de la neuro-immunologie, ces dernières années ont été marquées par l’identification d’auto-anticorps dans plusieurs pathologies : anti NMO dans la maladie de Devic, anti récepteurs NMDA et GABA B, VGKC dans les encéphalites paranéoplasiques, anti-gangliosides dans certaines atteintes du système nerveux périphérique. Les applications de la neuro-immmunologie pourraient s’étendre avec la découverte de nouveaux anticorps anti-GDI dans le psycholupus. Le neurolupus est une complication sévère du lupus. Plusieurs mécanismes ont été évoqués : vasculopathie, coagulopathie et dysfonction neuronale médiée par des anticorps. Plus de 20 auto-anticorps ont été identifiés dans le neurolupus mais aucun ne s’est avéré spécifique des manifestations neuropsychiatriques.
La psychose lupique est une présentation clinique rare du neurolupus et est souvent de diagnostic difficile. Les examens paracliniques (IRM et ponction lombaire) n’apportent pas d’élément supplémentaire. Le nouvel anticorps identifié par une équipe japonaise pourrait être d’une grande aide au diagnostic en l’absence de signes systémiques.
Cette équipe a utilisé des techniques de protéomique dans des prélèvements sériques de 18 patients avec un neurolupus et 12 contrôles. Six anticorps dirigés contres des protéines cérébrales ont été identifiés chez 7 patients. Les auteurs ont sélectionné un de ces anticorps dirigé contre une protéine abondante régulant l’exocytose des vésicules synaptiques, la Rab guanosine diphosphate dissociation inhibitor (GDI). Cet anticorps n’était pas retrouvé chez les sujets sains, les patients atteints d’autres affections neurologiques inflammatoires et chez aucuns des malades lupiques sans complications neurologiques. Par contre il était présent chez 5,3 % des patients avec un neurolupus et 80 % avec un psycholupus. Ces résultats doivent être répliqués mais ouvrent de nouvelles perspectives en neuro-immunologie. Ils sont peut être aussi les prémisses d’une nouvelle discipline, la psychiatrie immunologique.
Dr Christian Geny, JIM
Kimura A et coll. : Antibodies in patients with neuropsychiatric systemic lupus erythematosus. Neurology 2010; 74: 1372–1379
