L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Intérêt de l’échographie dans le suivi thérapeutique des malades atteint de PPR
La pseudo polyarthrite rhizomélique (PPR) est une pathologie fréquente du sujet âgé, caractérisée par des polyalgies inflammatoires des racines, un syndrome inflammatoire biologique et une réponse souvent spectaculaire aux corticoïdes. De nombreuses études concernant l’intérêt diagnostique de l’IRM et de l’échographie dans cette pathologie rapportent la présence de signes inflammatoires articulaires et péri articulaires tels que bursites sous acromiales, tenosynovite du long biceps, synovites coxo-fémorales et glénohumérales.
L’échographie est une méthode d’investigation de coût modéré, non invasive qui peut être pratiquée en médecine libérale et qui est considérée par certains, comme un véritable prolongement de l’examen clinique.
Des études récentes ont montré une haute sensibilité et spécificité de l’échographie dans le diagnostic de PPR, comparé à l’IRM. Certains auteurs ont même proposé d’inclure l’échographie dans les critères diagnostiques de PPR.
Cependant, aucune étude n’a été faite pour analyser l’intérêt de cet examen dans le suivi thérapeutique de la maladie.
Une équipe espagnole a mené une étude avec pour objectif d’évaluer dans quelle mesure les modifications échographiques aux épaules et aux hanches reflétaient bien la réponse au traitement chez les malades souffrant de PPR.
Cinquante-trois malades ont été inclus entre octobre 2005 et octobre 2007. Tous étaient atteints d’une PPR active et débutaient un traitement dans l’un des 6 centres espagnols participants. Les malades ont eu un examen clinique, des prélèvements biologiques comprenant VS et CRP et une échographie des hanches et des épaules à l’entrée dans l’étude puis à 4 et 12 semaines de traitement par corticoïdes.
A l’entrée dans l’essai, 34 malades (69 %) avaient des signes inflammatoires échographiques à au moins un des sites évalués. Durant le suivi, les bilans cliniques, biologiques et échographiques ont tous montré une évolution favorable.
Une amélioration significative des paramètres échographiques était ainsi constatée à la 4ème semaine de traitement par corticoïdes. Après 4 et 12 semaines de traitement les modifications échographiques reflétaient l’activité de la PPR avec la même sensibilité ou une meilleure sensibilité que les marqueurs cliniques ou biologiques. Les coefficients de corrélation intra ou inter observateurs étaient respectivement de 0,96 et 0,99.
L’échographie pourrait apporter une aide à l’évaluation de la réponse à la corticothérapie chez les malades souffrant de PPR. Soulignons cependant le biais représenté par l’absence de groupe contrôle dans cette étude.
Dr Juliette Lasoudris Laloux, JIM
Jiménez M et coll. : Ultrasonographic monitoring of response to therapy in polymyalgia rheumatica. Ann Rheum dis., 2010; 69: 879-882