L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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D’où proviennent les hallucinations auditives ?
L’activation de certaines structures nerveuses en rapport avec la zone du langage a déjà été signalée lors d’hallucinations auditives. Mais on ignore cependant comment ce phénomène est déclenché. Rendue désormais possible grâce à la révolution technologique de l’imagerie en résonance magnétique fonctionnelle, l’identification des régions cérébrales montrant une activité particulière avant l’apparition d’hallucinations auditives permettrait de préciser l’origine de celles-ci.
C’est l’objet d’une recherche néerlandaise portant sur 24 patients avec des troubles psychotiques (comportant des hallucinations auditives) et sur 15 sujets-contrôles. Les auteurs de cette étude confirment l’existence d’une activité cérébrale significative et bilatérale (mais prédominant à droite) dans des zones du cerveau en relation avec le langage et (de façon bilatérale aussi) avec des zones motrices.
À l’approche de ces hallucinations, on note une désactivation importante (prominent deactivation) affectant le gyrus du parahippocampe gauche. Cette désactivation marquée précédant des hallucinations auditives concerne surtout, à gauche, la zone temporale supérieure, le gyrus frontal moyen et le cervelet ; et, à droite, la zone frontale inférieure et l’insula. Mais aucune activité significative n’est remarquée, en revanche, chez les sujets-témoins.
Les auteurs concluent que les hallucinations verbales chez le patient psychotique sont « toujours précédées d’une neutralisation (deactivation) du gyrus parahippocampique. » On présume que cette structure joue un rôle central dans les processus mnésiques et dans l’adressage d’informations depuis l’hippocampe jusqu’aux aires associatives. Il est donc vraisemblable que son dysfonctionnement déclenche une « stimulation inadaptée de l’aire du langage », associée aux hallucinations auditives.
Dr Alain Cohen, JIM
Diederen KMJ et coll. : Deactivation of the parahippocampal gyrus preceding auditory hallucinations in schizophrenia. Am J of Psychiatry, 2010 ; 167 : 427-435.