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Le périmètre abdominal, meilleur que l’IMC pour évaluer le pronostic en réanimation |
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La prévalence de l’obésité, définie par un indice de masse corporelle (IMC) de plus de 30 kg/m2 , augmente de façon régulière au niveau mondial. S’il est démontré que l’espérance de vie diminue d’autant plus que l’IMC est élevé, la corrélation entre obésité et mortalité en réanimation n’est pas aussi claire. En effet, certaines études montrent l’absence d’influence de l’IMC sur la mortalité, et même, selon une récente méta-analyse, un effet protecteur d’un surpoids.
Une des explications possibles serait que l’IMC étant une donnée brute, il n’indique pas la distribution des graisses corporelles. Or, on sait qu’une répartition abdominale de la masse graisseuse est plus souvent associée au syndrome métabolique et est plus péjorative qu’une obésité périphérique.
Afin d’étudier les conséquences de l’obésité abdominale chez les patients admis en unité de soins intensifs, les auteurs ont mené une enquête prospective au sein de 2 unités de réanimation polyvalente. Du fait de la difficulté de la mesure du tour de taille chez des malades qui ne tiennent pas debout, le diamètre sagittal de l’abdomen (DSA) a été pris en compte pour l’analyse. Il s’agit de la hauteur de l’abdomen au niveau des crêtes iliaques chez le patient en décubitus dorsal. De plus, on été exclus les patients chez lesquels le périmètre abdominal n’est à l’évidence pas un reflet d’obésité : troisième secteur, ascite ou hémopéritoine, chirurgie ou sepsis abdominal, occlusion digestive ou post-partum.
Durant 10 mois, d’avril 2008 à janvier 2009, 403 patients ont été inclus dans l’étude. La taille, le poids et le DSA étaient mesurés dès l’admission du malade. Dix-sept (4,2 %) étaient en sous-poids défini par un IMC < 18,5 kg/m2, 109 (27 %) étaient considérés comme porteur d’une obésité abdominale définie par un IMC > 30 kg/m2 et un DSA x05; au 75 ème percentile. Le reste des patients était considéré comme le groupe contrôle (IMC >18,5 kg/m2 et DSA <75éme percentile).
Même si il est retrouvé une corrélation entre IMC et DSA, (coefficient de 0,72), 40 % des patients avec une obésité abdominale ont un IMC < 30 kg/m2 et a contrario, 10,8 % de ceux avec un DSA < 75éme percentile a un IMC > 30 kg /m2. La mortalité globale est de 31,3 %. Le groupe sous-poids et le groupe obésité abdominale ont une mortalité de respectivement 44 et 47,1 % en comparaison d’une mortalité de 25 % dans le groupe contrôle (p<0,01 pour chaque comparaison). Le risque relatif de décès dans le groupe obésité abdominale est de 2,12 (Intervalle de Confiance à 95 % : 1,25-3,60) et de 3,20 dans le groupe sous-poids (IC 95 % 1,09-9,45). Après régression logistique multiple, les seuls autres facteurs indépendamment associés à la mortalité sont les scores de gravité (le SAPS II et le score de McCabe) mais pas l’IMC.
En conclusion, les différentes formes d’obésité ne sont probablement pas équivalentes et le périmètre abdominal apparaît dans cette étude un meilleur indicateur de risque chez les malades de Réanimation.
Dr Béatrice Jourdain, JIM
Paolini JB et coll. : Predictive value of abdominal obesity vs. body mass index for
determining risk of intensive care unit mortality. Crit Care Med 2010 ; 38 : 1308-1314 |
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