L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
Vers un nouvel antidiabétique pour protéger les reins ?
L’insuffisance rénale est l’une des complications graves du diabète, et peut mener jusqu’à la dialyse. Il n’existe pas aujourd’hui de médicament permettant de bloquer ce processus. Un anticorps monoclonal, actuellement à l’étude, pourrait permettre d’y parvenir.
Une alliance entre les États-Unis et l’Allemagne – les laboratoires Lilly et Boehringer Ingelheim – vient de se constituer pour développer ce qui pourrait être le premier traitement antidiabétique par anticorps monoclonal anti-TGF bêta. « Le TGF bêta est un facteur de croissance que l’on pense impliqué dans l’apparition de la fibrose. Celle-ci participe à la réduction de la fonction rénale qui aboutit à une insuffisance rénale » explique Myriam Rosilio, directrice de l’unité médicale d’endocrinodiabétologie chez Lilly France.
« L’anticorps monoclonal qui cible ce facteur de croissance pourrait freiner l’entrée en dialyse des diabétiques atteints d’insuffisance rénale. » C’est un objectif majeur car le traitement par dialyse est particulièrement lourd, et affecte gravement la qualité de vie. Or chaque année en France, 3.000 diabétiques débutent une dialyse.
Il ne sera pas disponible avant 7 ou 8 ans
Pour l’instant, il n’existe pas de traitement efficace contre cette complication du diabète. « Une fois que le patient est entré en prédialyse, on ne peut rien faire et le seul traitement de l’insuffisance rénale chronique terminale est la dialyse – ou la greffe de rein » souligne Myriam Rosilio. Cet anticorps monoclonal est donc réellement porteur d’espoir… mais un espoir lointain. Les essais cliniques sont actuellement dans une phase précoce – la phase II – et le nouveau traitement ne sera pas sur le marché avant 7 ou 8 ans. À condition que tous les essais soient concluants. Ce nouveau médicament présente lui aussi un intérêt dans les complications rénales.
L’alliance des deux laboratoires leur permettra aussi de développer et de commercialiser ensemble d’autres molécules antidiabétiques, comme la linagliptine. Puisqu’il n’est pas excrété par les reins, son utilisation est plus facile chez les patients présentant une réduction de leur fonction rénale.