L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Le génome du champignon responsable de l'infection des pins Ponderosa a été décodé
Le Grosmannia clavigera, ou également appelé champignon de bleuissement, est bien connu pour affaiblir le système de défense naturelle des pins ponderosa. Il permet ainsi à l'insecte vecteur du champignon, le dendroctone, de se nourrir et de se reproduire à l'intérieur de l'écorce. Une attaque combinée du parasite et du champignon provoque le plus souvent la mort de l'arbre.
Des chercheurs de UBC et du Centre des Sciences du Génome de l'Agence du Cancer de la Colombie Britannique ont effectué une analyse détaillée du génome et ont identifié des gènes de Grosmannia clavigera permettant au champignon de contourner les fongicides naturels du pin et de les utiliser comme sources de carbone pour sa propre croissance. "Nous avons constaté que le champignon peut non seulement survivre, mais aussi prospérer lorsqu'il est exposé aux produits chimiques de la résine normalement fongicides" dit Joerg Bohlmann, professeur et chercheur au Laboratoire Michael Smith de UBC. "D'une certaine façon, c'est comme si ces gènes donnaient au champignon la capacité de transformer un poison en nectar."
"Notre étude contribue à clarifier la manière dont le champignon infecte avec succès les pins, et nous donne une meilleure compréhension de l'interaction chimique complexe existant entre l'arbre, le dendroctone et le champignon", dit Bohlmann. "Ces nouvelles connaissances pourraient nous éclairer sur les stratégies à adopter pour prévenir les infections futures, telles que la sélection des arbres à résistance améliorée au dendroctone et à leurs agents pathogènes associés."
L'épidémie actuelle par ce petit "scarabée" a détruit plus de 16 millions d'hectares de forêts en Colombie-Britannique, à peu près le double de la surface du Nouveau-Brunswick, soit encore plus de 32 millions de terrains de football. Elle a traversé les Montagnes Rocheuses, et atteint actuellement les forêts de pins boréales, progressant vers l'est. La destruction de larges zones de forêts aura des conséquences majeures sur le bilan carbone mondial.