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Vieillissement du cerveau et maladies neurodégénératives : La recherche doit progresser |
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| La Semaine du cerveau est l'occasion d'informer le public aussi bien sur les facultés extraordinaires de cet organe que sur les maladies qui l'affectent. Tous les ans, elle a lieu simultanément dans 62 pays dans le monde et réunit plus de 1 875 organisations partenaires - écoles, universités, hôpitaux, organismes de recherche, associations de patients -, visant toutes à faire connaître les progrès de la recherche sur le cerveau. En France, elle est coordonnée par la Société des neurosciences en partenariat avec la Fédération pour la recherche sur le cerveau (FRC) et les réseaux locaux de chercheurs et d'étudiants en neurosciences. Au programme, 64 conférences, 22 ateliers scientifiques, 21 expositions, de nombreuses rencontres avec des chercheurs, plus d'une centaine d'interventions en milieu scolaire, des rencontres-débats avec des associations de patients... Le vieillissement du cerveau fait partie des sujets abordés, notamment ce soir à l'occasion de la conférence inaugurale prononcée par Étienne Hirsch, chercheur au CNRS et directeur adjoint de l'unité Inserm 975.
Les maladies neurodégénératives sont-elles inévitables avec l'avancée en âge ?
Étienne Hirsch : Le cerveau vieillit, comme tous les autres organes, mais chez lui très peu de cellules se renouvellent. Quand un nombre important de neurones se met à dégénérer ou à moins bien fonctionner, les conséquences sont donc très importantes en termes d'invalidité. D'autre part, la fréquence des maladies neurodégénératives, qui sont caractérisées par la mort des cellules nerveuses, augmente avec la longévité. C'est le cas des maladies d'Alzheimer ou de Parkinson ou d'autres. Le nombre de malades devrait doubler entre 2020 et 2040.
Existe-t-il des moyens de retarder ou de limiter la perte neuronale ?
C'est très difficile. Des médicaments sont à l'étude chez l'homme, mais actuellement on n'a pas de traitement vraiment efficace pour ralentir la perte neuronale. En revanche, on sait de mieux en mieux prendre en charge les patients atteints de ces affections, les stimuler dans les stades précoces pour aider leur cerveau à mieux compenser les manifestations de la maladie.
Pour le Parkinson, par exemple, les premiers signes cliniques apparaissent quand la moitié des neurones concernés sont morts. Cela veut dire que, pendant un certain temps, les autres travaillent plus. Il faut donc stimuler les neurones actifs par une prise en charge appropriée, par un entraînement proposé par un personnel médical et paramédical bien formé à ce type de pathologie. Par exemple, un parkinsonien qui est raidi, rigide, doit bénéficier d'une bonne kinésithérapie.
Peut-on agir plus tôt pour éviter le développement de ces maladies ?
Avant de pouvoir envisager une prévention, il faut identifier les causes de ces maladies. Hormis quelques formes familiales, génétiques, les formes sont dites sporadiques, dues à des facteurs de l'environnement et de susceptibilité génétique. Pour le Parkinson, plusieurs études épidémiologiques ont montré que l'utilisation de pesticides était un facteur aggravant. Pour l'Alzheimer, on a parlé de l'aluminium, mais ce n'est pas prouvé. Au niveau mondial, de nombreux chercheurs mènent des enquêtes épidémiologiques, pour établir d'éventuels liens entre les produits de notre environnement et les problèmes cérébraux.
Y a-t-il, à l'opposé, des facteurs protecteurs ?
Oui. Fumer tue et provoque des cancers, c'est une certitude absolue. Et pourtant des études épidémiologiques ont montré que, chez les fumeurs et les anciens consommateurs de tabac, il y avait moins de parkinsoniens. Cela veut dire qu'il y a peut-être des composés neuroprotecteurs dans la fumée de cigarette qu'il faut identifier. La nicotine en fait partie. Il y a d'ailleurs actuellement des essais avec des patchs à la nicotine pour voir s'ils pourraient ralentir le développement de la maladie de Parkinson.
Les antioxydants pourraient aussi jouer un rôle neuroprotecteur, le problème est qu'ils passent mal la barrière de protection du cerveau. Le vrai challenge est de trouver des moyens d'adresser les molécules au bon endroit dans le cerveau, là où les neurones vont mourir au cours du vieillissement et dans les maladies neurodégénératives. C'est très difficile.
LePoint.fr |
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