L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Découvertes d'anomalies génétiques après la création de cellules souches
Des chercheurs de l'Institut de recherche Samuel Lunenfeld canadien [1] et du Centre Biomédical des cellules souches finlandais [2] ainsi que des collaborateurs en Europe et au Canada ont identifié des anomalies génétiques associées à la reprogrammation de cellules adultes pour des cellules souches pluripotentes induites (iPS). Les résultats ouvrent de nouvelles perspectives dans le processus de reprogrammation, et contribuera à rendre les applications futures de la création de cellules souches ainsi que son utilisation plus fiable.
L'équipe de chercheurs a montré que le processus de reprogrammation pour générer des cellules iPS (cellules qui peuvent alors être amenées à se différencier en divers types de cellules pour la médecine régénérative) est associé à une altération inhérente de l'ADN. Les dommages sont détectés sous la forme de réarrangements génétiques et de "variations du nombre de copies", qui sont des altérations de l'ADN pour lesquelles une région du génome est soit supprimée soit agrandie sur certains chromosomes. La variabilité peut être soit héréditaire, soit provoquée par une mutation de novo. Les chercheurs ont utilisé une technique moléculaire appelée analyse polymorphisme de nucléotide simple (SNP) pour étudier des lignées de cellules souches, et en particulier pour comparer aux cellules d'origine les " variations du nombre de copies " durant la première phase ou la phase intermédiaire de vie des cellules iPS humaines.
Ces mutations peuvent modifier les propriétés des cellules souches, les rendant moins appropriées à l'étude des conditions dégénératives et le criblage de médicaments pour traiter les maladies. A plus long terme, cette découverte a des implications importantes dans l'utilisation de ces cellules pour les thérapies de remplacement en médecine régénérative. Cette étude souligne également la nécessité d'une caractérisation rigoureuse des lignes iPS générées.