L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Découverte d'une protéine de réparation de l'ADN
Maladie génétique rare, l'anémie de Fanconi, décrite pour la première fois par le pédiatre suisse Guido Fanconi en 1927, touche en France une naissance sur 350.000 environ. Cette maladie se caractérise par une défaillance progressive et sévère de la moelle osseuse, par l'apparition de malformations congénitales, un risque élevé de leucémie aiguë et de cancers, ainsi que plusieurs types d'affections sanguines (anémie, cytopénie, neutropénie, thrombopénie). Les recherches menées par des généticiens ont mené à l'identification de 13 gènes dont les mutations induisent cette maladie. Ces gènes sont impliqués dans la reconnaissance et la réparation de l'ADN, notamment au niveau des sites de réticulation de l'ADN ; s'ils présentent des défauts, cette réparation est alors rendue impossible. Une protéine de réparation des ADN réticulés a été identifiée par plusieurs équipes de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich et de l'Université de Zurich.
Des pontages de l'ADN double-brin, bloquant la réplication de l'ADN, peuvent être induits en laboratoire par des drogues telles que le cisplatine ou la mitomycine C, utilisées notamment dans le cadre de traitements anti-cancéreux. Les équipes zurichoises dirigées par le professeur Jiricny ont montré qu'en l'absence d'une protéine nommée FAN1, une exonucléase 5'->3' et endonucléase spécifique, les cellules humaines exposées à ces drogues montraient des instabilités chromosomiques, tout comme les cellules des patients atteints par l'anémie de Fanconi. La protéine FAN1 peut à la fois couper et recoller les ADN double brins. ''Ces fonctions sont essentielles dans la réparation de brins d'ADN, ce dont aucune des protéines de l'anémie de Fanconi connues jusqu'ici n'était capable'', souligne le professeur Jiricny.
Cette découverte pourrait ouvrir une voie vers le développement de nouvelles thérapies anti-cancéreuses. Elle devrait aussi permettre de mieux comprendre le mécanisme de l'anémie de Fanconi. En effet, certains patients souffrent de cette forme d'anémie mais ne présentent pas de mutations sur les 13 gènes identifiés. Ces patients pourraient donc être mutés sur des gènes impliqués dans la voie de réparation de l'ADN modulée par FAN1.