L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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De l'influence négative des larmes féminines sur la libido des hommes
Pourquoi pleure-t-on ? Tous les mammifères produisent des larmes "utilitaires" afin d'humidifier et de protéger l'oeil d'irritations causées par des stimuli extérieurs. Les larmes "émotionnelles" - de composition chimique différente - sont, en revanche, le propre de l'espèce humaine, et leur rôle physiologique est encore largement incompris. Dans un article publié dans la revue Science (janvier 2011), l'équipe du professeur Sobel, de l'Institut Weizmann, décrit pour la première fois la mise en évidence d'un signal chimique contenu dans les larmes émotionnelles : le simple fait de renifler les larmes d'une femme, même si elle ne pleure pas devant lui, réduit l'excitation sexuelle et le taux de testostérone chez un homme.
Dans cette étude, vingt-quatre sujets masculins ont reniflé deux types de solutions : soit des larmes provenant de femmes ayant vu un film triste, soit des gouttes d'une solution saline ayant glissé sur le visage de ces mêmes femmes. Les volontaires n'ont détécté aucune différence d'odeur entre les deux liquides. Ensuite, les scientifiques leur ont projeté une série de visages féminins, d'expression neutre, et leur ont demandé d'évaluer leur degré de tristesse et d'attirance sexuelle. Alors qu'aucune différence de tristesse n'a été mesurée, les hommes ayant respiré les larmes ont en moyenne trouvé les femmes moins attirantes que ceux qui avaient respiré la solution saline. Leur taux de testostérone salivaire, qui constitue un bon marqueur de l'excitation sexuelle, a également diminué. Enfin les chercheurs ont mesuré par IRM l'activité cérébrale des zones normalement activées lors de l'excitation sexuelle, et ont découvert que celle-ci était moins importantes chez les volontaires ayant humé les larmes que chez ceux mis au contact de la solution témoin.
Ces résultats tendent à montrer que les larmes des femmes contiennent un signal chimique capable d'influencer la libido des hommes, bien que ceux-ci n'aient été à aucun moment mis en contact avec des femmes en train de pleurer. La fonction des larmes émotionnelles humaines ne serait finalement pas si différente de celle des larmes animales - un marqueur chimique a déjà été mis en évidence dans les sécrétions lacrymales des souris. Quelle est la nature exacte de ce signal chez l'Homme ? Est-il présent uniquement dans les larmes émotionnelles ? Dépend-il de l'état émotionnel et/ou hormonal de la "pleureuse" ? Quel serait l'effet des larmes d'un homme sur une femme ? Toutes ces questions restent ouvertes. Néanmoins, cette découverte représente un pas important dans la compréhension du rôle des larmes dans l'espèce humaine.