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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
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Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
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Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les médecins de plus en plus victimes de la violence |
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| La situation est jugée extrêmement préoccupante par l'Ordre des médecins, qui souhaite une mobilisation à ce sujet.
Les actes de violence déclarés par les médecins ont bondi de 80 % en 2010, selon les signalements recensés par l'Observatoire de la sécurité des médecins, en collaboration avec Ipsos. Ce triste constat a été annoncé mardi matin par le Dr Michel Legmann, président de l'Ordre des médecins (Cnom). Les auteurs du document ont travaillé sur la base des 920 fiches de déclarations d'incident adressées par les médecins à l'Ordre entre 2010, contre 512 fiches l'année précédente (589 en comptabilisant celles arrivées hors délai).
Le "taux de victimation" (nombre de signalements rapporté aux médecins en exercice, soit 200 045 en 2010) a doublé par rapport à 2009, passant de 0,25 % à 0,46 %, soit le niveau le plus haut atteint depuis l'installation de l'observatoire, après un premier pic atteint en 2007 (0,40 %). Ces résultats sont jugés "extrêmement préoccupants" par Michel Legmann et ils justifient une "mobilisation" de l'Ordre, notamment avec la signature imminente d'un protocole d'accord entre les ministères de la Santé, de l'Intérieur, de la Justice et les ordres professionnels, destiné à sécuriser les conditions d'exercice des professionnels de santé.
Agressions verbales
La hausse des incidents est homogène sur l'ensemble du territoire et elle touche tous les départements. Les départements les plus concernés sont la Seine-Saint-Denis (79 déclarations), le Nord (70), le Val-d'Oise (49), l'Isère (39), le Val-de-Marne (35), le Rhône (34), la Seine-Maritime (33), l'Hérault (31) et Paris (31). Les agressions verbales et les menaces, en progression constante depuis 2004, constituent le principal type d'incident signalé (63 % contre 57 % en 2009). D'autre part, les vols ou tentatives de vol sont en légère augmentation (25 % contre 23 % en 2009), tout comme les faits de vandalisme (12 % contre 10 % en 2009) alors que les agressions physiques sont en léger retrait (13 % contre 16 % en 2009).
Les médecins généralistes sont les plus exposés, avec 62 % de victimes recensées alors qu'ils constituent 53 % de la population des médecins. Les spécialités les plus touchées sont l'ophtalmologie (7 %), la médecine du travail (4 %) et la psychiatrie (3 %). Et bien que les hommes constituent 60 % de la population de référence, ils sont moins souvent victimes de violences que les femmes (56 % contre 43 %). Les incidents se produisent plus souvent en centre-ville (50 %), loin devant la banlieue (31 %).
Parmi la quarantaine de motifs établis ou supposés de l'incident, les médecins citent principalement le reproche relatif à une prise en charge (23 %), le vol ou la tentative de vol (22 %), le refus de prescription (18 %), le temps d'attente jugé excessif (9 %). Plus inquiétant encore, aucun motif particulier n'est déterminé dans 9 % des cas. Le refus de payer la consultation apparaît dans 3 % des incidents, le refus du médecin de prendre la carte Vitale dans 1 % des cas et le refus de donner un rendez-vous dans 1 % des signalements. Selon le Cnom, environ 70 % des motifs d'incidents sont liés à l'exercice médical du praticien et 30 % relèvent de la violence à laquelle il est confronté comme n'importe quel autre citoyen.
Le Point.fr |
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