L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Evolution de l'atteinte rénale après apparition d'une microalbuminurie dans le diabète de type 1
Chez les patients diabétiques, l'atteinte des organes-cibles est à la fois fréquente et grave, ce qui est le cas notamment pour le rein avec pour conséquence une néphropathie d'évolution lente qui peut aboutir à une insuffisance rénale chronique. Quelle est, à cet égard, la valeur pronostique de la microalbuminurie? C'est à cette question que répond une étude de cohorte prospective dont l'acronyme est connu, puisqu'il s'agit de la DCCT/EDIC ( Diabetes Control and Complications Trial/Epidemiology of Diabetes Interventions and Complications).
Dans un premier temps, l'essai randomisé DCCT a inclus 1 441 patients diabétiques de type 1 répartis en deux groupes afin de comparer les résultats d'un traitement intensif ou standard de la maladie.
Dans un second temps, après la fin de l'essai contrôlé, les participants ont bénéficié d'un suivi prolongé dans le cadre d'une étude d'observation (EDIC), en moyenne pendant 13 années avec un maximum de 23 années après la détection éventuelle d'une microalbuminurie.
Au cours de l'étude DCCT/EDIC, 325 participants ont développé une microalbuminurie permanente ( 30 mg/24 h lors de deux consultations successives). Quatre types d'évolutions corrélées aux fonctions du rein et constatées à deux reprises ont été pris en compte au cours du suivi et leur incidence cumulée à 10 ans a été estimée du même coup: 1) la progression vers une macroalbuminurie ( 300 mg/24 h) qui a concerné 28 % des patients ; 2) la diminution du débit de filtration glomérulaire estimée (DFGe) (<60 mL/min/1,73 m2) : 15 % des cas; 3) l'installation d'une insuffisance rénale terminale : 4 %; 4) la disparition de la microalbuminurie ( <30 mg/24 h) : 40 %. Il se trouve que ce 4ème cas de figure a plutôt concerné des patients soumis à un traitement intensif du diabète, avec des taux d'hémoglobine glyquée normaux ou bas, sans rétinopathie, de sexe féminin ou encore n'ayant ni hypertension artérielle ni dyslipidémie franche. De même, l'éventualité d'une baisse du DFGe s'est avérée moins probable dans les cas suivants : taux d'HbA1c bas, absence de rétinopathie, pression artérielle normale ou peu élevée.
En bref, après le développement d'une microalbuminurie, l'évolution de l'atteinte rénale en cas de diabète de type 1 reste incertaine, sa progression étant aussi fréquente que sa regression. Cependant, l'évolution est tout de même plus favorable en cas de traitement intensif de la maladie, d'absence d'HTA ou encore en cas de troubles lipidiques légers ou nuls.