L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
Les effets du stress se transmettraient de génération en génération...
Sans altérer l'ADN lui-même, le stress pourrait avoir un impact sur l'expression de certains gènes indésirables transmis à la descendance.Les effets néfastes du stress peuvent être transmis de manière héréditaire d'une génération à l'autre. C'est la conclusion à laquelle est parvenue l'équipe de chercheurs japonais du Riken Tsukuba Institute dirigée par Shunsuke Ishii au terme de près de 20 ans de travail. D'après leur étude, publiée par la revue Cell, ces scientifiques ont mené des expériences d'abord sur des levures puis sur des mouches drosophiles soumises à un environnement particulièrement stressant. Le mécanisme qu'ils ont mis au jour est relativement complexe.
L'expérimentation du stress ne modifie pas directement la séquence ADN. C'est d'ailleurs ce qui avait jusqu'ici fait douter d'une possible transmission de ces effets. En revanche, elle altère un gène baptisé ATF-2, responsable de la formation de l'enveloppe de l'ADN, via l'émission induite par le stress de certaines protéines. Cette enveloppe, appelée hétérochromatine, est censée inhiber certains gènes indésirables. Défectueuse, elle ne peut jouer ce rôle et laisse alors s'exprimer des gènes qui auraient dû être réduits au silence. Or l'altération du gène ATF-2 se transmet de génération en génération.
Les chercheurs du Riken Tsukuba Institute pensent que ce phénomène peut influencer le métabolisme mais aussi être impliqué dans la prédisposition au développement de certaines pathologies telles que le diabète, les affections cardiaques ou encore la schizophrénie. Ce qui est vrai pour les levures ou pour les mouches drosophiles ne l'est toutefois pas nécessairement pour les êtres humains. Reste que l'existence du même gène ATF-2 chez l'homme laisse présumer qu'un phénomène identique peut se produire. Mais d'autres études devront encore être menées pour le confirmer.