L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Aliments : Plus de 2.000 étiquettes mensongères débusquées
L'Union européenne fait la chasse aux étiquettes mensongères sur les aliments. Plus de 2.000 allégations de santé, jugées trompeuses par Bruxelles, vont devoir être retirées des produits par les industriels.Des laits qui « solidifient les os », et autre produit qui « réduit le taux de cholestérol » ou « facilite la circulation »... De nombreuses étiquettes alimentaires ont été passées au crible de l'Agence européenne pour la sécurité des aliments (EFSA en anglais). Chargée de rendre un avis scientifique sur ces assertions, son exercice, commencé en 2008, a été achevé jeudi dernier. Le verdict est sévère : sur les 2.760 allégations nutritionnelles étudiées, 510 seulement se sont avérées scientifiquement prouvées.
Initialement, le nombre d'allégations à contrôler, fournies par tous les Etats membres, étaient de 44.000. Seulement 4.600 avaient été transmises à l'EFSA mais ce chiffre est passé à 2.760 lorsque spontanément 300 allégations ont été retirées par les industriels eux-mêmes, et 1.500 autres, concernant des affirmations de santé liées aux plantes, mises de côté pour un examen ultérieur.
Une mise en œuvre début 2013 ?
L'analyse de l'Efsa n'a pas porté sur la qualité des produits mais sur leurs composants. « Le rejet d'une allégation ne signifie pas que le produit n'est pas bon, seulement que les promesses figurant sur l'étiquette ne sont pas correctes », a expliqué Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire John Dalli, responsable de la santé et des consommateurs. Plus de 80 % des étiquettes ont donc reçu un avis négatif.
La Commission européenne va préparer un projet de règlement pour mettre en place une liste sur la base des avis de l'EFSA. Elle va le soumettre aux Etats et espère une décision en 2012. Sachant que les industriels auront encore six mois pour s'adapter, la mise en œuvre réelle de la mesure devrait donc intervenir début 2013.
Pour l'industriel condamné pour publicité mensongère, l'amende peut atteindre les 375.000 euros.