L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Maladie de Crohn : vers un traitement grâce au BCG ?
Plusieurs modèles expérimentaux de souris ont révélé l'efficacité d'un traitement contre les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), à partir d'un dérivé du BCG. Une avancée à confirmer avec des essais cliniques mais qui pourrait permettre de réaliser un traitement contre la maladie de Crohn par exemple.
Des chercheurs français ont développé un traitement susceptible de contrôler certaines maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) dont fait notamment partie la maladie de Crohn. Leur stratégie repose sur un dérivé du vaccin antituberculeux BCG. Pour l’heure, le modèle employé n’est qu’expérimental, mais la piste paraît « sérieuse ». Explications.
Le traitement en question a été élaboré par des chercheurs de l’Institut Pasteur de Paris et d’Immunotherapix, une société de biotechnologie. Ce dérivé du BCG cible les lymphocytes T régulateurs. Autrement dit, les cellules qui « ainsi que leur nom l’indique, vont réguler le système immunitaire afin d’éviter qu’il ne s’emballe, comme c’est le cas dans de nombreuses maladies inflammatoires » nous précise Gilles Marchal, principal auteur de ce travail. L’objectif est en quelque sorte d’en mobiliser un nombre important, avant que ces cellules ne migrent vers les foyers inflammatoires.
Des résultats très prometteurs
À ce stade, la stratégie paraît fonctionner à merveille « sur plusieurs modèles expérimentaux de souris », poursuit Gilles Marchal. Le traitement apparaît « très bien toléré, n’entraînant pas ou très peu d’effets secondaires. Et surtout il ne diminue pas les défenses naturelles de l’organisme ».
Les scientifiques affichent leur confiance, estimant que leurs « résultats sont très prometteurs ». Prochaine étape : le lancement d’essais cliniques sur l’Homme. Il faudra toutefois encore un peu de patience. Ces essais ne devraient en effet pas débuter avant 2013.