L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Obésité : Perte de poids peut être hormonale
Les chercheurs sont toujours sur la piste du médicament qui permettrait enfin de perdre du poids sans pour autant induire d’effet indésirable. Ayant banni les dérivés amphétaminiques et les hormones thyroïdiennes en raison de leurs effets potentiellement délétères, il restait des médicaments réduisant l’absorption intestinale mais avec les inconvénients que l’on sait, notamment en raAison de selles particulièrement riches en graisses et difficiles à…contenir !
Et finalement, hors les thérapies comportementales, point de salut ! Sauf si le travail cité en référence, publié dans Cell Metabolism, devait permettre de déboucher sur un médicament efficace et bien toléré.
Ce travail repose sur l’évaluation de deux peptides intestinaux, le peptide YY produit par les cellules endocrines de type L de l’iléon distal et du côlon, et le GLP-1 (glucagon-like peptid), tous deux sécrétés après une prise alimentaire avec pour effet de réduire l’appétit et donc la prise alimentaire. Les chercheurs ont analysé par IRM l’activité cérébrale au niveau de la zone connue pour contrôler l’appétit et la prise alimentaire, ceci dans deux groupes d’individus : l’un après une période de jeûne suivi de l’administration des deux peptides, l’autre après prise alimentaire. Et ils ont constaté une réduction comparable de l’activité cérébrale dans la zone analysée dans les deux groupes.
Pour les auteurs de ce travail coordonné par le Pr W.Dhillo, endocrinologue au Collège Impérial de Londres, un médicament à base de l’un ou l’autre de ces peptides, voire des deux, pourrait être le médicament attendu contre l’obésité. Ce médicament pourrait également favoriser une alimentation plus saine, c'est-à-dire moins calorique et moins grasse, car sous l’influence de ces peptides, l’appétit est diminué et donc l’appétence pour une alimentation riche, grasse et calorique, est réduite.