L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Première production de cellules pancréatiques humaines
C’est une première scientifique. Des chercheurs de l’Inserm et du CNRS sont parvenus à produire des cellules pancréatiques humaines capables de sécréter de l’insuline. Ces cellules défectueuses dans les deux types de diabète 1 et 2, et essentielles pour réguler le taux de sucre dans l’organisme, étaient attendues par les chercheurs du monde entier depuis près de 30 ans.
L’attaque, puis la destruction par l’organisme des cellules β productrices d’insuline conduit au diabète de type 1. La perturbation de leur fonctionnement induit un diabète dit de type 2.Ces maladies touchent plus trois millions de personnes en France. Depuis 30 ans, les chercheurs du monde entier tentent sans succès de reproduire ces cellulesβ en laboratoire pour les étudier et comprendre leurs dysfonctionnements.
Dans une étude publiée dans The Journal of Clinical investigation, Raphaël Scharfmann, directeur de recherche à l’Inserm, en collaboration avec l’équipe de Philippe Ravassard au CNRS, détaillent le processus qui leur a permis de générer les premières lignées de cellules bêta pancréatiques humaines fonctionnelles et capables de produire de l'insuline.
Restauration du contrôle de la glycémie
Grâce à un protocole innovant faisant appel à un vecteur viral, les chercheurs ont réussi à obtenir plusieurs lignées de cellules, de propriétés moléculaires et fonctionnelles très proches d’une cellule β humaine adulte, capables de restaurer un contrôle de la glycémie chez des souris diabétiques.
Grâce à cette découverte, de nombreuses équipes de recherche vont maintenant pouvoir travailler avec ces cellules β humaines tant attendues et tenter de mieux connaitre leurs propriétés et leur dysfonctionnement ou leur destruction observées dans les diabètes de type 2 et 1. Ces cellules permettront également de rechercher de nouvelles molécules régulant la prolifération et la fonction des cellules β humaines ou d’être utilisées comme modèles précliniques de thérapie cellulaire du diabète.
Bien qu’il reste encore quelques étapes à franchir avant de pouvoir faire de ces cellules un véritable traitement pour les diabétiques, ces travaux représentent une base solide pour la définition de nouvelles approches thérapeutiques des diabètes.