L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Santé: L'intersyndicale persiste et signe
L'intersyndicale de la Santé publique, regroupant cinq syndicats autonomes (SNAPSY, SNPDSM, SNMASM, SNPSP et SNPSSP), a réitéré hier dans une déclaration, sa « détermination sans faille à faire aboutir toutes les revendications légitimes du personnel de la Santé et cela malgré les menaces et les intimidations ».
Cette prise de position de l'intersyndicale de la Santé publique intervient après la décision du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, de sanctionner les médecins grévistes pour « faute professionnelle grave ». Une correspondance de la tutelle avait été adressée au lendemain de la grève des cinq jours aux directeurs de wilaya de la Santé et aux directeurs des établissements sanitaires.
Cette correspondance recommande la sanction des médecins grévistes, conformément à l'article 33 bis de la loi 90/02 du 06 février 1990 traitant du règlement des conflits collectifs au travail et le droit à la grève.
Sans attendre la tombée des premières sanctions, les syndicats autonomes haussent le ton tout en précisant que la grève des cinq jours du 13 au 17 décembre dernier avait été organisée dans le respect strict des dispositions de la loi. « Notre arrêt de travail a été précédé par le dépôt d'un préavis de grève conformément aux dispositions réglementaires en vigueur », lit-on dans la déclaration de l'intersyndicale.
Revenant au discours du Premier ministre devant l'Assemblée populaire nationale le 18 décembre dernier, les cinq syndicats ont « relevé avec beaucoup d'indignation le caractère méprisant de ce discours à l'égard des praticiens ».
« Ces déclarations, loin d'apporter des solutions aux problèmes concrètement posés, relancent plus que jamais le débat sur le pluralisme syndical et le droit à la grève consacré par la Constitution dans notre pays », indique l'intersyndicale dans son communiqué. Et d'ajouter que les syndicats autonomes de la Santé publique n'ont ménagé aucun effort, pour trouver une solution négociée au conflit qui remonte au mois de septembre 2007 à la suite de la promulgation de la nouvelle grille des salaires.
Les syndicalistes regrettent, à cette occasion, l'attitude des pouvoirs publics qui continuent de faire la sourde oreille aux revendications du personnel de la Santé publique. Il est à noter que le bras de fer entre les cinq syndicats autonomes et le ministère de tutelle tend désormais vers le pourrissement, étant donné que les deux parties semblent camper sur leurs positions. Les syndicalistes avaient menacé de recourir à un durcissement du mouvement de contestation dans les semaines à venir, au cas où les pouvoirs publics fermaient les portes devant leurs revendications socioprofessionnelles.
Selon les syndicalistes, le Premier ministre semble opter pour la fuite en avant en fermant toutes les portes du dialogue. « Nous avons rencontré le ministre de tutelle qui nous a confié que la satisfaction de nos revendications dépasse les prérogatives de son département ministériel. Nous voulons aujourd'hui une réponse concrète du Premier ministre », lâchent les syndicalistes.