L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les atomes lourds et la lutte contre le cancer
Des chercheurs japonais et français ont montré que l'introduction d'atomes lourds dans l'organisme (on voit le platine sous la forme de points jaunes dans la photo ci-dessous) permettait d'améliorer considérablement l'efficacité d'une nouvelle technique médicale visant la destruction ciblée des cellules cancéreuses.
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les atomes lourds et la lutte contre le cancer Dim 20 Juil - 19:00
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Des chercheurs japonais et français ont montré que l'introduction d'atomes lourds dans l'organisme (on voit le platine sous la forme de points jaunes dans la photo ci-dessous) permettait d'améliorer considérablement l'efficacité d'une nouvelle technique médicale visant la destruction ciblée des cellules cancéreuses.
En France, des chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (plus précisément du «Laboratoire des collisions atomiques et moléculaires» et du «Laboratoire génotoxicologie et cycle cellulaire») sont parvenus à améliorer l'efficacité de la hadronthérapie.
Nouvelle technologie médicale encore peu répandue à cause de son coût élevé, la hadronthérapie consiste à bombarder les cellules cancéreuses avec des hadrons, c'est-à-dire des particules atomiques lourdes telles que des protons ou des atomes de carbone ionisés.
À l'heure actuelle, seuls quelques centres médicaux dans le monde offrent des traitements par hadronthérapie, notamment au Japon, en Allemagne, en France et aux États-Unis.
Les chercheurs français ont ainsi montré - une première dans la lutte contre le cancer, précise le communiqué du CNRS - que l'introduction préalable d'atomes lourds (tels que le platine) dans les cellules offre une amélioration de l'efficacité de la hadronthérapie, permettant ainsi de supprimer les cellules cancéreuses des tumeurs tout en épargnant les cellules saines.
Pour ce faire, les scientifiques ont utilisé des molécules analogues au cisplatine, un composé de platine et de chlore déjà utilisé dans le traitement de certains cancers tels que les sarcomes et les carcinomes.
Utilisés seuls, ces atomes de platine sont inoffensifs pour les cellules, soulignent les chercheurs. Cependant, sous l'effet des bombardements ionisés de la hadronthérapie, ces atomes lourds libèrent une énergie susceptible de détruire sélectivement les cellules cancéreuses.
Par leurs travaux, les chercheurs ont montré une efficacité accrue de la hadronthérapie:
«En présence de platine, l'efficacité des ions en fin de parcours est augmentée d'au moins 50 %, améliorant ainsi le ciblage de la tumeur.»
Déjà supérieure aux rayons X de la radiothérapie en termes d'efficacité, la hadronthérapie pourrait ainsi être améliorée.
«Ces résultats suggèrent que la combinaison de la hadronthérapie avec l'addition d'atomes lourds comme le platine peut améliorer à la fois le ciblage et l'efficacité des traitements anticancéreux tout en préservant les tissus sains», indique le Centre national de la recherche scientifique.