L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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L'hormonothérapie ne serait pas dangereuse
L'hormonothérapie substitutive est une solution sécuritaire et viable pour le traitement à court terme des symptômes de la ménopause, estime la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada.
La SOGC a publié jeudi de nouvelles directives dans le but de dissiper certaines craintes, qu'elle considère «non fondées», à l'égard de ce traitement.
Selon les obstétriciens et gynécologues canadiens, une étude américaine publiée en 2002 a effrayé les femmes et les a poussées à éviter un traitement sécuritaire pour soulager les symptômes de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes.
Un essai clinique sur un échantillon aléatoire (Women's Health Initiative), qui a comparé des femmes ayant recours à l'hormonothérapie de remplacement à d'autres qui n'étaient pas exposées à ce traitement, a noté un risque un peu plus élevé de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral chez des femmes plus âgées qui avaient entrepris une hormonothérapie substitutive au moment de la ménopause.
«Nous croyons que les femmes méritent de meilleurs conseils et soins que ceux qu'elles reçoivent depuis la publication de la Women's Health Initiative, a affirmé un porte-parole de l'organisation, le docteur Robert Reid.
Selon lui, les femmes n'étaient plus en mesure de faire des choix informés. «Les femmes ont été terrifiées par la manière dont ces informations ont été présentées, tant dans la littérature scientifique que dans les médias», a-t-il fait valoir jeudi.
La Société des obstétriciens et gynécologues recommande donc aux médecins qui suivent des patientes aux prises avec des difficultés liées aux symptômes de la ménopause de suggérer l'hormonothérapie substitutive pendant quatre à cinq ans, ou jusqu'à ce que les symptômes s'estompent.
Le docteur Reid, professeur d'obstétrique-gynécologie à l'université Queen's de Kingston, en Ontario, a toutefois recommandé aux femmes concernées d'en discuter avec leurs médecins.
Selon la SOGC, l'hormonothérapie substitutive devrait être entreprise dès le début de la ménopause.